Lors de sa visite à Mayotte après le passage dévastateur du cyclone Chido, Emmanuel Macron a provoqué une vive polémique avec des propos jugés maladroits. Face aux critiques, le chef de l’État a tenu à se défendre, affirmant qu’il réagissait à des attaques directes contre la France.
« Parce que c’est la France » : Macron clarifie ses propos
Une réponse aux critiques
En déplacement à Mayotte, Emmanuel Macron a été vivement critiqué pour avoir déclaré :
« Si ce n’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde ! »
Face à la controverse, il a expliqué vendredi sur Mayotte la 1ère qu’il répondait à des partisans du Rassemblement national qui, selon lui, « insultaient la France ».
Le président a justifié son emportement :
« Quand on insulte la France, le président se fâche. »
Une déclaration assumée
Macron a également réaffirmé son attachement à Mayotte en tant que territoire français :
« Nous sommes une Nation, Mayotte et la France, jusqu’au bout. »
Un archipel en détresse après le cyclone Chido
Des habitants accablés
Lors de ses deux jours sur place, Emmanuel Macron a été confronté à la colère et à la détresse des habitants, durement touchés par le cyclone. Des dégâts considérables ont laissé de nombreuses familles dans une situation précaire, exacerbant les tensions.
Une réunion de crise avant son départ
Avant de quitter Mayotte vendredi midi, le président a présidé une visioconférence de la cellule interministérielle de crise, demandant des actions concrètes et rapides pour répondre à l’urgence humanitaire sur place.
Une polémique qui divise
Des réactions contrastées
Si Emmanuel Macron s’efforce de clarifier ses propos, ceux-ci continuent de diviser :
- Certains saluent sa fermeté face à ce qu’il considère comme des attaques injustes contre la France.
- D’autres, notamment des élus locaux et des citoyens mahorais, perçoivent ces déclarations comme un manque d’empathie face à leur détresse.
Malgré les efforts du président pour s’expliquer, sa visite à Mayotte restera marquée par la colère des habitants et une polémique nationale. Alors que l’archipel fait face à une crise humanitaire majeure, les actions gouvernementales à venir seront déterminantes pour apaiser les tensions et répondre aux besoins urgents des Mahorais. Emmanuel Macron, quant à lui, devra continuer à défendre sa vision d’un Mayotte pleinement français.