L’augmentation des impôts fonciers, la suppression de la taxe d’habitation et de nouvelles propositions fiscales : les propriétaires se trouvent de plus en plus sous pression.
Entre Taxe Foncière et Résidence Secondaire : Une Fiscalité Lourde
Bien que la taxe d’habitation ait été supprimée pour les résidences principales, les propriétaires ne sont pas pour autant exempts de charges. En effet, ceux possédant des résidences secondaires continuent de s’acquitter de cette taxe. Ajoutée à une taxe foncière en constante augmentation, la fiscalité devient de plus en plus pesante pour de nombreux Français.
Une Nouvelle Menace pour les Propriétaires
Alors que les finances publiques souffrent de la baisse des transactions immobilières – entraînant une diminution des recettes des départements de l’ordre de 32 % ou 3 milliards d’euros – certains élus envisagent de rétablir la taxe d’habitation pour les résidences principales.
Les Propositions qui Font Bondir les Propriétaires
Une Relance de la Taxe d’Habitation ?
La suppression progressive de la taxe d’habitation entre 2018 et 2023 a certes bénéficié aux ménages, mais pour certains élus, cette décision fut une erreur. Jean-François Copé, maire LR de Meaux, la qualifie de « grande erreur du premier quinquennat » de Macron. Cependant, il ne prône pas un retour identique, mais propose une alternative : une nouvelle « taxe sur la résidence » qui remplacerait la taxe foncière et la taxe d’habitation, tout en excluant les ménages modestes.
Une taxe simplifiée : Cette proposition de taxe unique permettrait, selon lui, de rééquilibrer les finances locales sans pénaliser les plus vulnérables.
Vers une Fiscalité Locale Plus Juste ?
La Vision des Partis Politiques
David Guiraud (député LFI) suggère de réintroduire la taxe d’habitation, mais uniquement pour les 20 % de ménages les plus aisés.
Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, reconnaît les inquiétudes des collectivités mais se refuse à rétablir cette taxe, insistant sur son rôle de « gain de pouvoir d’achat » pour les Français.
L’Augmentation des Frais de Notaire : Une Solution Contestée
Le gouvernement envisage de relever les frais de notaire en augmentant le taux des droits de mutation, actuellement plafonné à 4,5 %. Cette augmentation à 5 % est appuyée par l’Association des départements de France et soutenue par Bercy, mais rencontre une vive opposition.
Valérie Létard, ministre du Logement, s’inquiète d’un effet potentiellement néfaste sur la construction de nouveaux logements, craignant un ralentissement dans un secteur déjà sous pression.