Après avoir quitté ses fonctions au ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin bénéficie d’une protection impressionnante qui dépasse même celle de l’actuel Premier ministre Michel Barnier. Le mardi 15 octobre, des sources proches du dossier ont confirmé à la presse que l’ancien ministre est toujours entouré de douze officiers et se déplace avec un convoi de trois voitures. Cette information, révélée initialement par Le Canard enchaîné, a suscité des interrogations sur la nature et l’ampleur de ce dispositif.
Un dispositif sans précédent
Comparé à ses prédécesseurs à Beauvau, qui se contentaient généralement d’un véhicule et de quatre agents de sécurité, Gérald Darmanin semble bénéficier d’une protection bien plus élevée. Le dispositif actuellement en place pour lui est jugé supérieur à celui offert aux anciens ministres de l’Intérieur et même à celui du Premier ministre Barnier. Cette situation intrigue, surtout au vu des ressources déployées.
Pourquoi une telle protection ?
Selon Le Canard enchaîné, cette protection renforcée est justifiée par deux raisons principales :
La sensibilité des fonctions : En tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, Darmanin a exercé des responsabilités particulièrement sensibles, notamment en matière de sécurité intérieure et de lutte antiterroriste.
Son exposition médiatique : Sa forte présence dans les médias a également contribué à accroître son besoin de protection.
Ces éléments, issus d’une note de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), expliqueraient donc pourquoi Gérald Darmanin est toujours sous une surveillance aussi stricte.
Un contexte de rigueur budgétaire
Alors que le gouvernement a récemment présenté un projet de budget 2025 marquant une réduction drastique des dépenses publiques et le retour des hausses d’impôts, la mise en lumière de ce service de protection coûteux pourrait provoquer des remous. En effet, dans une période où des coupes budgétaires sont à l’ordre du jour, notamment pour l’Élysée et le Parlement, certains pourraient s’interroger sur la légitimité d’un tel déploiement sécuritaire pour un ancien ministre.