Lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé plusieurs mesures pour redresser les finances publiques, impliquant une hausse d’impôts ciblée sur les grandes entreprises et les ménages les plus fortunés.
Un effort financier pour les grandes entreprises
Face à une situation budgétaire difficile, Michel Barnier a affirmé que le redressement des comptes publics nécessitera une contribution financière des grandes entreprises réalisant des bénéfices importants. Selon le Premier ministre, ces entreprises seront sollicitées par des mesures fiscales qui n’ont pas encore été détaillées mais qui pourraient inclure :
Une surtaxe de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises les plus rentables.
Une taxe spécifique sur les entreprises du secteur énergétique, qui ont vu leurs profits grimper ces derniers mois.
Barnier a néanmoins insisté sur la nécessité de ne pas compromettre la compétitivité du pays. « Il n’y a pas de redistribution sans activité économique », a-t-il souligné, en appelant à un équilibre entre justice fiscale et performance économique.
Contribution exceptionnelle pour les plus fortunés
Outre les entreprises, les ménages les plus aisés seront également mis à contribution. Michel Barnier a évoqué une « contribution exceptionnelle » demandée aux Français disposant des plus hauts revenus. Bien que les modalités précises n’aient pas encore été annoncées, cette mesure pourrait inclure un renforcement de la contribution sur les hauts revenus, un dispositif déjà en place qui pourrait être élargi.
« Il est essentiel que ceux qui en ont le plus les moyens participent à cet effort collectif », a déclaré le Premier ministre, en précisant que ces hausses seraient temporaires et motivées par la nécessité de redresser les comptes publics.
Un cadre fiscal temporaire mais nécessaire
Michel Barnier a insisté sur le fait que ces mesures sont conçues pour être limitées dans le temps. Elles sont présentées comme une réponse à la crise financière actuelle, visant à assurer la justice fiscale sans freiner la reprise économique.
« La situation exceptionnelle de nos comptes publics demande des efforts exceptionnels, mais ces efforts seront partagés de manière juste et équitable », a-t-il affirmé.