Lors de sa visite au Canada, Emmanuel Macron a soulevé une question intrigante : la France est-elle heureuse ? Une réflexion lancée en pleine discussion sur la promotion de la langue française, qui révèle un questionnement plus profond du président sur l’état d’esprit de son pays.
Un discours inattendu au cœur de la Francophonie
En déplacement au Canada pour renforcer les liens autour de la Francophonie, Emmanuel Macron a profité d’une rencontre avec des personnalités francophones pour partager ses interrogations. Alors qu’il visitait l’ambassade de France à Ottawa, il s’est arrêté devant des fresques intitulées « La France heureuse », œuvres du peintre Alfred Courmes. S’adressant à ses interlocuteurs, il a lancé une phrase qui en dit long sur son état d’esprit : « Je ne sais pas si la France est heureuse, mais la Francophonie à coup sûr ! ».
Les fresques de la « France heureuse » : un symbole contrasté
Ces fresques, qui montrent des Français défilant fièrement avec un drapeau tricolore, ont été l’occasion pour Macron de réfléchir à la notion de bonheur national. S’il salue l’énergie et l’unité qui existent au sein de la Francophonie mondiale, il semble douter de cette même cohésion au sein de l’Hexagone.
La langue française : une identité à préserver
Dans son discours, le président a également mis en avant l’importance de préserver la langue française face à la pression croissante de l’anglais, notamment au Canada. « Il ne suffit pas de résister, il faut continuer à transmettre le français aux jeunes générations », a-t-il insisté. Cet échange avec des leaders francophones locaux a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui luttent pour maintenir la langue française dans des environnements anglophones dominants.