À peine nommée, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, se retrouve au cœur d’une polémique. Des publications datant de son séjour à Singapour, où elle a vécu dès 2005, refont surface et suscitent des réactions. Elle y aurait dirigé une entreprise spécialisée dans la gestion des employés de maison expatriés, une activité qui soulève aujourd’hui des critiques.
Une Société de Conseil en Gestion Domestique
Entre conseils pour recruter du personnel domestique et formations pour mieux encadrer ces employés, la société d’Anne Genetet, baptisée Help Agency, proposait des services destinés aux expatriés. Ce business offrait des solutions pour gérer efficacement une employée de maison, facturant chaque session environ 100 euros. À l’époque, l’entreprise visait à faciliter la vie de ceux qui, installés à Singapour, embauchaient du personnel local.
Un Site Fermé en 2018
Bien que le site de cette agence ait fermé en 2018, après l’élection de Genetet en tant que députée (LREM), il n’a pas disparu des mémoires. Le Parisien a mis en lumière ces anciens contenus, en utilisant des archives numériques pour retrouver les informations maintenant supprimées, suscitant de nouvelles critiques sur ce passé.
Parmi les premières réactions, celle de Sandrine Rousseau, députée EELV, qui a fustigé la ministre sur X (anciennement Twitter), qualifiant son parcours de « stratosphérique », insistant sur le fossé entre ce genre d’activité et les préoccupations des Français ordinaires.
Si Anne Genetet n’a pas personnellement commenté cette résurgence de son passé, son entourage a tenu à souligner l’aspect positif de sa démarche à l’époque. Selon eux, son entreprise visait à offrir aux employés de maison une opportunité d’émancipation professionnelle, en facilitant leur formation et en permettant aux employeurs de financer ces évolutions de carrière.