Alors que la rentrée politique bat son plein, Emmanuel Macron voit sa cote de popularité légèrement augmenter, selon un sondage Ipsos réalisé pour La Tribune Dimanche. En effet, 30 % des Français affichent désormais une opinion favorable du président, soit une hausse de deux points par rapport à juin.
Parallèlement, le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, débute son mandat avec 34 % d’opinions favorables. Cependant, son entrée en fonction laisse de nombreux citoyens perplexes et critiques quant aux choix de l’Élysée.
Un choix de Premier ministre contesté
La nomination de Michel Barnier à Matignon, décidée par Emmanuel Macron, ne fait pas l’unanimité. Selon le sondage, 64 % des Français estiment que le président n’a pas pris en compte les résultats des législatives dans sa décision. Ce sentiment est particulièrement fort chez les électeurs qui ne soutiennent pas le camp présidentiel, bien que les sympathisants macronistes et Républicains se montrent plus indulgents.
Cette situation pourrait refléter une fracture entre les attentes de l’électorat et les choix stratégiques du chef de l’État.
Michel Barnier : une figure politique sous les projecteurs
Michel Barnier, qui a pris ses fonctions début septembre, démarre avec un soutien modéré de l’opinion publique. Un tiers des sondés lui accorde un avis favorable, tandis qu’un autre tiers reste opposé à sa nomination, et le dernier tiers préfère attendre avant de se prononcer. Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, souligne une forme d’attentisme chez de nombreux Français, certains ne connaissant pas encore bien le nouveau Premier ministre.
Répartition des soutiens politiques
Le soutien à Barnier varie selon les affiliations politiques. Il est particulièrement bien accueilli :
64 % de Républicains et de Macronistes ont une opinion favorable à son égard.
En revanche, il rencontre plus de scepticisme chez les sympathisants du Rassemblement National et du Parti Socialiste, avec seulement 29 % de soutien.
Les partisans de La France Insoumise et des Écologistes se montrent les plus critiques, avec des cotes de popularité s’élevant à seulement 18-19 %.