Un nouvel outil pour mieux encadrer les arrêts maladie est en marche. Dès juin 2025, un nouveau formulaire Cerfa entrera en vigueur. Ce changement majeur vise à mieux sécuriser le système et à lutter contre les fraudes.
Un Formulaire révisé, actif dès Septembre 2024
Le nouveau formulaire Cerfa pour les arrêts maladie est déjà disponible depuis septembre 2024, mais il deviendra obligatoire en juin 2025. Thomas Fatôme, directeur de l’Assurance maladie, a rappelé que l’absentéisme des salariés coûtait environ 16 milliards d’euros en 2024. Une somme colossale qui pousse les autorités à rechercher des solutions plus pérennes et équitables.
« Nous devons mettre en place un système d’indemnisation plus soutenable financièrement et plus juste, » a déclaré Thomas Fatôme dans une interview pour Les Echos.
Lutte Contre la Fraude : Un nouveau pas vers la Sécurité
En 2023, la fraude à l’arrêt maladie a représenté près de 7,9 millions d’euros de pertes. Pour contrer ce fléau, le formulaire Cerfa a été renforcé. Voici les principales nouveautés :
Sept nouveaux points d’authentification pour rendre la falsification plus difficile.
Incompatibilité des scans et photocopies : ces versions seront considérées comme des faux et systématiquement rejetées.
Une dématérialisation accélérée
Dans le cadre de cette lutte contre la fraude, l’Assurance maladie accélère également la dématérialisation des arrêts maladie. À terme, ces derniers devront être envoyés via :
Amelipro, la plateforme en ligne dédiée aux professionnels de santé.
Des logiciels agréés et compatibles garantissant sécurité et simplicité.
« Cette transition vers la dématérialisation permet d’offrir des conditions optimales de sécurité tant pour les prescripteurs que pour l’Assurance maladie, » a souligné Thomas Fatôme sur TF1.
Période de Transition : Septembre 2024 à Juin 2025
Entre septembre 2024 et juin 2025, une période de transition permettra aux professionnels de s’adapter au nouveau formulaire. Toutefois, à partir de juin 2025, les anciens formulaires seront systématiquement rejetés par les organismes d’assurance maladie.