À la fin de juillet, Lucie Castets, l’ancienne candidate du Nouveau Front Populaire (NFP) pour Matignon, s’est retrouvée au cœur d’une controverse. Selon l’hebdomadaire Marianne, son équipe aurait demandé une enveloppe de 51 000 euros par mois pour le fonctionnement de sa campagne, ainsi qu’une rémunération de 9 000 euros pour Castets elle-même. Une demande qui n’a pas manqué de susciter des débats, alors que la gauche tentait d’imposer cette figure nouvelle sur la scène politique.
Un budget conséquent pour une campagne ambitieuse
L’équipe de Lucie Castets, représentée par son bras droit Arnaud Bontemps, a sollicité cette somme fin juillet auprès des partis de la coalition du NFP, regroupant la France Insoumise (LFI), le Parti Socialiste (PS), les Écologistes et le Parti Communiste Français (PCF). Cette enveloppe devait permettre de financer plusieurs aspects logistiques de la campagne, dont :
La rémunération de trois ou quatre collaborateurs,
La location d’un bureau à Paris, dans le quartier de la Place de la République,
Les frais de déplacements de Lucie Castets pour ses engagements politiques.
Quant à la rémunération envisagée pour Castets elle-même, le montant de 9 000 euros par mois a été considéré par certains comme comparable à celui d’un ministre, soulevant des interrogations au sein même du NFP. Ce budget, selon l’accord proposé, devait être réparti proportionnellement entre les quatre partis selon leur poids électoral.
Lucie Castets se défend : « Aucun euro touché »
Face à la montée des critiques, Lucie Castets a rapidement pris la parole pour désamorcer la polémique. Dans une déclaration postée sur X (anciennement Twitter), elle a catégoriquement nié avoir touché la moindre somme de la part du Nouveau Front Populaire. Elle a souligné que les discussions budgétaires n’étaient qu’une proposition, et que celle-ci n’avait jamais été mise en œuvre.
« Ni moi, ni mon équipe n’avons perçu d’argent du NFP, » a affirmé Castets, tout en insistant sur le fait que toutes les démarches de préparation et de réunions avaient été effectuées bénévolement.