(FILES) President of the French Economic, Social and Environmental Council (CESE) Thierry Beaudet poses during a photo session in Paris, on August 29, 2023. French President Emmanuel Macron received former French prime minister Bernard Cazeneuve on September 2, before to meet with foremr Labour minister Xavier Bertrand in the afternoon, but his entourage does not exclude that a third personality could finally be chosen to become the Prime Minister in a configuration deemed almost ungovernable. The name of Thierry Beaudet began to circulate on September 2 if the head of state were to choose a less political profile. (Photo by ALAIN JOCARD / AFP)
Le nom de Thierry Beaudet revient avec insistance dans les discussions sur le futur Premier ministre de la France. Selon des sources multiples, dont l’AFP, L’Opinion, BFMTV et Europe 1, cet homme, issu du secteur mutualiste, pourrait être celui qui remplacera l’actuel locataire de Matignon. L’idée d’un Premier ministre au profil plus technocratique, moins ancré dans les considérations purement politiques, pourrait marquer un tournant dans la gestion des affaires publiques en France.
Une Carrière Dédiée à la Mutualité
Thierry Beaudet, 62 ans, est loin d’être un inconnu dans le monde de la santé et de la protection sociale en France. Après avoir débuté sa carrière dans les années 1980, cet ancien instituteur se tourne rapidement vers la Mutualité Française. Son engagement le conduit à prendre les rênes de la MGEN (Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale) en 2009, poste qu’il utilise pour moderniser cette institution et élargir ses perspectives.
En 2016, il accède à la présidence de la Fédération nationale de la Mutualité française, où il reste jusqu’en 2021. C’est à ce moment qu’il prend la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), renforçant ainsi son rôle dans les débats publics touchant à la santé et au social.
Une Voix Critique Face au Gouvernement
Bien qu’il soit principalement reconnu pour son expertise technique, Thierry Beaudet ne s’est pas privé de partager ses opinions sur la scène politique. En juin 2024, il exprime des réserves quant à une potentielle montée en puissance du Rassemblement national, mettant en garde contre les dangers que cela représenterait pour la France.
Il a également critiqué la manière dont Emmanuel Macron a abordé la question des corps intermédiaires, affirmant que le président avait sous-estimé leur importance, les considérant souvent comme des obstacles à ses réformes.
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