À la veille de la rentrée scolaire, Gabriel Attal, le premier ministre démissionnaire, annonce le lancement d’une campagne nationale pour prévenir le harcèlement scolaire, qualifié de « poison » par Attal.
Une Initiative de Prévention pour la Rentrée
Ce dimanche 1er septembre, Gabriel Attal a dévoilé une nouvelle initiative destinée à lutter contre le harcèlement en milieu scolaire. Bien qu’il soit démissionnaire de son poste de Premier ministre, Attal continue de faire de cette lutte une « priorité absolue ». Le lundi matin suivant, il se rendra à l’école Jean de la Fontaine à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) pour rencontrer les élèves, notamment ceux qui, selon Matignon, retournent en classe avec « la boule au ventre » à cause de ce fléau.
Une Campagne de Prévention, Pas de Valorisation
Bien que Gabriel Attal ne soit plus en mesure d’annoncer de nouvelles mesures en raison de sa démission, Matignon a précisé que cette campagne est strictement orientée vers la prévention. Il ne s’agit pas de promouvoir de nouvelles politiques, mais d’accentuer la sensibilisation à ce problème crucial.
Un Fléau qui Touche Plus d’un Million d’Enfants
Chaque année, plus d’un million d’enfants en France sont victimes de harcèlement scolaire. La nouvelle campagne, qui sera diffusée sur les réseaux sociaux, à la télévision et à la radio dès lundi, adopte un format original. Elle se présente sous la forme d’une « expérience sociale filmée », créée en collaboration avec l’association e-Enfance et des pédopsychiatres. L’objectif est de provoquer une prise de conscience chez les adultes en les plongeant dans des scénarios de harcèlement où ils doivent s’imaginer à la place des harcelés ou des harceleurs. Cette initiative est également accompagnée de témoignages réels collectés via le numéro d’appel dédié au harcèlement, le 3018.
Vers un Changement de Mentalité
Gabriel Attal a rappelé que « le harcèlement est un poison », mais il s’est montré optimiste en affirmant que « nous sommes en train de trouver l’antidote ». Il a souligné l’importance d’une prise de conscience généralisée, tout en appelant à un changement durable des mentalités sur le terrain, afin de mieux protéger les élèves et éradiquer ce fléau.