Augmentation des Signalements Suite aux Révélations
Depuis les récentes révélations sur l’abbé Pierre, le nombre de signalements ne cesse d’augmenter. Une source proche du dossier a indiqué aux journaux du groupe EBRA, dont Le Dauphiné Libéré, qu’une petite dizaine de nouveaux signalements ont été enregistrés sur la plateforme « Egaé », dédiée à recueillir la parole des victimes.
Une Prise en Charge Nécessaire
Ces nouveaux signalements doivent être pris au sérieux et traités avec la même rigueur que les précédents. « Ces signalements doivent être entendus et traités de la même manière que l’ont été les précédents, avant de pouvoir affirmer qu’il s’agit de victimes potentielles de l’abbé Pierre », précise la même source. Pour l’instant, la teneur de ces témoignages n’a pas été dévoilée.
Des Accusations Déjà Connues
Les Témoignages Anciens
Ces nouveaux signalements viennent potentiellement s’ajouter à ceux de sept femmes qui ont déjà accusé l’abbé Pierre d’agressions sexuelles. Six de ces témoignages ont été publiés dans un rapport par Emmaüs International, Emmaüs France et la Fondation Abbé Pierre le 17 juillet dernier. Une septième femme a dénoncé des propos sexistes.
La Commission Sauvé et les Violences Sexuelles
La commission Sauvé sur les violences sexuelles dans l’Église catholique avait déjà recueilli trois témoignages concernant des agressions sexuelles commises par l’abbé Pierre. Quatre anciens membres de la commission ont révélé ces informations dans une tribune publiée le 20 juillet dans Le Monde.
Des Actes Condamnables
Lors de l’enquête menée par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) entre 2019 et 2021, des informations ont été recueillies, établissant qu’Henri Grouès, plus connu sous le nom d’abbé Pierre, avait commis des actes violant la civilité et la moralité communes, la législation pénale et les préceptes canoniques. Les quatre chercheurs à l’origine de la tribune soulignent la gravité de ces actes.
Bonjour
Comme la plupart d’entre-nous j’ai entendu dans les médias, les affaires de l’Abbé PIERRE.
Il est décédé depuis 7 ans, c’est un peu tard pour que les biens pensants et la Justice s’aperçoivent et s’émeuvent de ces abus.
Que ces actes soient vrais ou faux maintenant ce n’est plus la question.
Les langues commencent à se délier, il apparaît que dans ce petit milieu des associations, ces actes étaient connus, mais aucune plainte déposée, toute-foi à l’intérieur de cette association de bienfaisance, des consignes étaient données pour éviter les abus.
De tels abus doivent probablement exister dans d’autres associations, mais ce sera toujours difficile à établir, surtout avec les capacités de nuisance, et d’influence des associations, y compris des clubs sportifs, ou les partis politiques, qui sont aussi des associations soumises aux règles de la loi de 1901.
Il nous arrive maintenant d’oublier, que des personnes honnêtes animent des association sans nuire aux autres, ou commettre des abus.
Même, si les faits ne sont pas établis au sens légal du terme, dans l’état de cette affaire, il y avait des indices inquiétants, mais à ce moment aucune action n’avait été engagée.
Pour engager une action judiciaire, la plainte n’est pas indispensable.
Un signalement àla Justice peut suffire, et pour les personnes chargée de mission de service publique sans distinction de grade, il y a l’article 40 du code de procédure pénale. Cet article est actuellement assez utilisé, mais surtout pour nuire à des adversaire politique.
Ma fille a été victime d’un conjoint violent, nous avons pu mesurer les dysfonctionnement du système judiciaire , ça commence par le refus d’enregistrer des plaintes, les enquêtes bâclées, le mépris d’un nombre non négligeable de magistrats, qui conduit vers des classement sans suites, ou au peine de complaisance pour les auteurs, mais aucune protection pour les victimes.
En règle générale, les victimes de méfaits sont totalement démunies, bien, que je sois aussi attaché à la présomption d’innocence, il apparaît clairement que les suspects avant d’être reconnus coupables et les victimes ne sont pas sur le même pied d’égalité.
Pour ce qui est de l’Abbé PIERRE, il a été connu depuis l’hiver 1954, il fait apparaître les carences de l’État pour cette année là, même après la loi de 1948.
Ce mouvement perdure depuis 1954, mais maintenant, il est plus devenu une véritable entreprise avec des récupérations politiques, une mébuleuse financière.
Cet Abbé a peut-être ses responsabilités, étant décédé, ce ne sera jamais établi par la Justice.
Mais les dirigeants de cette association, qui ont exploité une image, le système judiciaire, et l’état ont aussi de très lourdes responsabilités.
Cette affaire d’association EMMAÜS, n’est que le reflet visible et médiatisé des problèmes de dysfonctionnement du système judiciaire.
Actuellement au SÉNAT , il se trouve un sénateur, qui a été convaincu de possession de produits stupéfiants et consommateur, et d’avoir tenté d’abuser un femme en utilisant des produit stupéfaints destinés à abolir la volonté, et la mémoire.
Même avec l’article 40, je n’ai pas entendu, ou lu, que des poursuites judiciaires aient engagées à son encontre ?
Autre question hors des aspects judiciaires, un parlementaire drogué, est-il apte à voter des lois.
De plus, nous n’avons pas la garantie, qu’il soit le seul parlementaire, ou élu dans cette situation de consommateur.
Pour un automobiliste de base, sans fortune, ou notoriété la loi s’applique avec sévérité.
Cordialement
DURAIL