Le prix du beurre, ingrédient indispensable de nombreuses recettes, risque d’augmenter considérablement dans les mois à venir. Cette hausse concerne aussi bien les produits de boulangerie que ceux des supermarchés.
Le beurre est omniprésent dans les cuisines françaises, utilisé pour les tartines, les pâtisseries, les viennoiseries, et bien plus. Chaque Français consomme en moyenne 7,4 kilogrammes de beurre par an. Une augmentation de son prix serait donc une mauvaise nouvelle pour de nombreux ménages.
Une Hausse Déjà Visible
Jean-Marc Chaumet, directeur économie au CNIEL (Centre national interprofessionnel de l’économie laitière), souligne que le prix du beurre a presque doublé en deux ans, atteignant près de 10 euros le kilogramme TTC. En 2023, le tarif a augmenté de 30%, suivi d’une nouvelle hausse de 15% en 2024.
Les Causes de la Hausse des Prix
Production en Baisse
La production de beurre a diminué de 4% en 2024, contribuant à la hausse des prix en raison d’une offre réduite. Cette diminution est également due à la réorientation de la collecte de lait vers la fabrication d’autres produits laitiers plus rentables comme la crème ou le fromage.
Forte Demande Internationale
Une grande partie du beurre produit en France est exportée vers des marchés étrangers, notamment les États-Unis, la Chine et plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, où le beurre français est très prisé. Les exportations vers ces pays ont augmenté de 8% en quelques mois.
Impact sur les Consommateurs Français
Augmentation des Prix en Supermarché
Selon Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie pâtisserie, les consommateurs devront probablement payer plus cher le beurre dès septembre. Les plaquettes de beurre en supermarché pourraient voir leur prix augmenter de quelques centimes.
Répercussions sur les Produits à Base de Beurre
L’augmentation la plus significative concernera les produits à base de beurre, tels que les viennoiseries, les gâteaux, les crêpes et les pâtes feuilletées. Ces produits, vendus par les boulangers, pâtissiers et industriels, risquent de coûter plusieurs centimes de plus dans les prochains mois.