Le RN Accuse Macron de Manœuvres Administratives
La présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale a levé le voile sur ce qu’elle considère comme un « coup d’État administratif » potentiel. Selon ses déclarations, Emmanuel Macron prévoirait une série de nominations stratégiques avant le second tour des élections législatives, anticipant une victoire possible du RN. Elle a spécifiquement mentionné la nomination anticipée du directeur général de la police nationale et du directeur de la gendarmerie nationale.
Des Nominations Suspectes
Lors de son passage sur France Inter le 2 juillet, la leader du RN a affirmé que ces nominations viseraient à empêcher Jordan Bardella de gouverner efficacement si le RN obtenait la majorité. « C’est une forme de coup d’État administratif », a-t-elle dénoncé, tout en espérant que cela reste une simple rumeur. Elle a exprimé son indignation face à ce qu’elle considère comme une contradiction flagrante avec les principes démocratiques souvent défendus par le camp présidentiel.
Réponse de l’Élysée : Appel à la Modération
L’Élysée n’a pas tardé à réagir, exhortant la présidente du RN à faire preuve de « sang froid » et de « mesure ». Dans un communiqué, la présidence a rappelé que les nominations au sein de la fonction publique sont des procédures courantes et indépendantes des circonstances politiques. « Il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois », a précisé l’Élysée.
Qui est l’Élysée ? L’État, c’est moi, disait le monarque absolu. Nous n’en sommes pas loin avec la décision d’un seul citoyen (les Français sont égaux selon la Constitution) de dissoudre l’Assemblée Nationale. Honte à l’Élysée qui ose appeler à faire preuve de sang-froid et de mesure alors que ce n’est pas l’exemple qu’il donne : « Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. »