Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a averti mardi que la France pourrait être placée sous tutelle par la Commission européenne et le FMI si le Rassemblement National (RN) ou le Nouveau Front Populaire remportaient les élections législatives prévues les 30 juin et 7 juillet.
Risque de Crise de la Dette
Dans une interview accordée au journal Le Monde, Bruno Le Maire a exprimé ses inquiétudes concernant une possible crise de la dette en France si les programmes du RN ou du Nouveau Front Populaire étaient intégralement appliqués. Il a critiqué la « légèreté financière insoutenable » de leurs propositions.
Menace de Tutelle
Le Maire a souligné que l’augmentation massive des dépenses publiques au moment où la France devrait plutôt chercher à rétablir ses comptes pourrait mener à une mise sous tutelle par Bruxelles et le FMI. En campagne pour la majorité présidentielle, bien qu’il ne soit pas lui-même candidat, le ministre a mis en garde contre les conséquences potentielles de ces politiques.
Conséquences Économiques Inévitables
L’Austérité et Hausse des Impôts
Bruno Le Maire a prédit une période d’austérité et une augmentation massive des impôts si les programmes des extrêmes étaient mis en œuvre. Il a dénoncé l’idée de ne pas appliquer ces programmes, la qualifiant de « mensonge, arnaque et renoncement politique complet ». Selon lui, voter pour les extrêmes serait un choix périlleux pour les électeurs.
Urgence des Économies
Le ministre a rappelé l’importance de réaliser des économies pour rétablir les finances publiques françaises, déjà fragilisées par les crises sanitaire et inflationniste. Il a évoqué les promesses de campagne en faveur du pouvoir d’achat, tout en soulignant la nécessité d’une stricte rigueur budgétaire.
Procédure Disciplinaire et Dégradation de la Note Souveraine
Vers une Procédure pour Déficit Excessif
La Commission européenne devrait ouvrir une procédure disciplinaire pour déficit excessif contre la France et plusieurs autres pays ce mercredi. Cette mesure fait suite à la dégradation de la note souveraine de la France par l’agence de notation S&P Global Ratings le 31 mai, en raison de la détérioration des comptes publics.