Une tendance à la hausse
Depuis janvier, le nombre d’étrangers impliqués dans des troubles à l’ordre public et expulsés a considérablement augmenté, selon un bilan du ministère de l’Intérieur. Avec 1.666 expulsions enregistrées, ce chiffre représente une augmentation de 28% par rapport à l’année précédente.
Une politique d’éloignement renforcée
Cette augmentation est attribuée en partie à un nombre croissant de placements des individus les plus dangereux dans les centres de rétention administrative (CRA), facilitant ainsi leur expulsion. En 2023, le nombre de mesures d’éloignement forcé a atteint 4.689, soit une hausse de 30% par rapport à l’année précédente. Au total, 11.722 étrangers ont été renvoyés dans leur pays en 2023, représentant une augmentation de 22% par rapport à 2022.
Accélération de la cadence
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé aux préfets d’accélérer le processus en réexaminant les dossiers des étrangers perturbateurs. Cette démarche vise à expulser tout étranger ayant un casier judiciaire.
Défis juridico-administratifs
Cependant, le processus d’expulsion est confronté à des défis juridico-administratifs, avec le risque que les décisions d’expulsion soient contestées en justice. Il est crucial de protéger ces décisions contre de telles contestations.
Diplomatie et lutte contre le radicalisme
En parallèle, le ministre souhaite accélérer l’expulsion des islamistes radicaux. Depuis janvier, 60 d’entre eux ont été éloignés du territoire, mais environ 500 étrangers islamistes demeurent en France. Cette lutte nécessite également des actions diplomatiques pour convaincre les pays d’origine de reprendre leurs ressortissants.