Chaque année, l’association Paysages de France arpente le territoire à la quête des villes où la pollution visuelle atteint des sommets. Armés de leurs appareils photo, les membres de l’association dénoncent les excès publicitaires et les atteintes au paysage urbain, alertant sur la dégradation de nos cadres de vie au nom du « progrès » et de la « modernité ».
Les Lauréats de la Dernière Édition
Pour sa récente édition du Prix de la France moche, l’association a pointé du doigt quatre villes à travers le pays :
- Honfleur : La charmante commune normande a attiré l’attention pour son entrée de ville, envahie par une myriade de publicités désordonnées.
- Carnac : Connu pour ses alignements mégalithiques, le site a été ironiquement affublé du « Prix Obélix 2.0 » en raison des plots en plastique installés près des menhirs ancestraux.
- Chavelot (Vosges) : La zone commerciale du Pré-Droué a été distinguée dans la catégorie « On frôle l’abus d’excès avec ces bannières à bannir », en raison de la profusion d’enseignes criardes.
- Paris : Même la capitale n’a pas échappé au classement, avec une gigantesque bâche publicitaire sur la Place des Vosges, dégradant la vue historique.
Un Message Entendu par Certains
Si le Prix de la France moche peut prêter à sourire, il n’en demeure pas moins efficace. Deux des quatre villes pointées du doigt lors de l’édition précédente ont rapidement retiré les publicités critiquées. Preuve que ce classement peu flatteur est pris au sérieux par les élus locaux