Dans un message sur Instagram ce dimanche 14 avril, l’urgentiste Patrick Pelloux réagit vivement aux allégations de harcèlement moral et sexuel portées contre lui par l’infectiologue Karine Lacombe.
Contestation des accusations
- Dénonciation de diffamation : Patrick Pelloux rejette catégoriquement les accusations portées à son encontre par Karine Lacombe dans son livre Les femmes sauveront l’hôpital. Il qualifie les accusations de diffamation et exprime sa stupéfaction face à ces affirmations.
- Préservation de la sérénité des débats : Bien qu’il réagisse fermement aux accusations, Patrick Pelloux déclare qu’il préfère ne pas réagir davantage pour le moment afin de maintenir la sérénité des débats constructifs sur le sexisme et les violences sexuelles.
Défense antérieure
- Défense face à Paris Match : L’urgentiste avait déjà nié fermement les accusations lors d’un entretien avec Paris Match, affirmant n’avoir jamais agressé personne et qualifiant les interactions passées de « grivoises ».
- Contestation de l’humour douteux : Il réaffirme que les comportements à l’époque, bien que différents de ceux d’aujourd’hui, étaient simplement de l’humour et ne constituaient pas des agressions.
Réponse de Karine Lacombe
- Réaction à l’émission C l’hebdo : Karine Lacombe, dans une interview sur France 5, réagit vivement aux propos de Patrick Pelloux. Elle affirme avoir été victime de propos humiliants et méprisants de sa part et souligne l’existence d’un système de violence sexuelle persistant à l’hôpital.
- Appel à la prise de conscience collective : L’infectiologue estime nécessaire de dénoncer ces comportements pour faire bouger les lignes et dénonce la position subordonnée des femmes à l’hôpital, souvent réduites à des objets sexuels.
- Pas d’intérêt à une action judiciaire : Bien qu’elle ait reçu de nombreux témoignages similaires, Karine Lacombe ne souhaite pas engager de poursuites judiciaires, préférant sensibiliser sur la normalisation des violences sexuelles à l’hôpital et lutter contre ce système persistant.