À partir de lundi, une nouvelle réglementation entre en vigueur en France, imposant le contrôle technique aux propriétaires de deux-roues motorisés, une mesure qui suscite des débats au sein de la communauté des motards.
Extension de l’obligation de contrôle
Jusqu’à présent réservé aux voitures depuis 1992, le contrôle technique s’étend désormais aux scooters, motos, tricyles et voiturettes. Cette mesure affecte plus de trois millions de véhicules de catégorie L dans tout le pays, qui devront désormais être soumis à un contrôle tous les trois ans.
Calendrier de mise en place
Les propriétaires de ces véhicules devront respecter un calendrier spécifique pour le passage du contrôle technique :
- Véhicules immatriculés avant 2017 : contrôle à effectuer en 2024
- Véhicules immatriculés entre 2017 et 2019 : contrôle à effectuer en 2025
- Véhicules immatriculés entre janvier 2020 et décembre 2021 : contrôle à effectuer en 2026
- Véhicules immatriculés après janvier 2022 : contrôle à effectuer dans les 4 ans et demi à 5 ans suivant la mise en circulation.
Exceptions et dispenses
Certains véhicules sont dispensés du contrôle technique, notamment les motos de compétition et les motos datant d’avant 1960 bénéficiant d’une carte grise « collection ». Cependant, les motos de collection produites après 1960 doivent être contrôlées tous les cinq ans.
Procédure et points de contrôle
Les centres de contrôle technique pour voitures doivent obtenir une extension de leur agrément pour pouvoir inspecter les véhicules de catégorie L. Les véhicules seront inspectés sur 78 points, comprenant les freins, le guidon, les pneus, les émissions polluantes, etc., avec une durée d’examen d’environ 30 minutes.
Tarifs et sanctions
Les tarifs du contrôle technique ne sont pas encore précisément définis, mais ils devraient se situer entre 50 et 100 euros. Les conducteurs qui ne respectent pas cette obligation encourent une amende de 135 euros ou l’immobilisation de leur véhicule.