Après leur passage au gouvernement, plusieurs anciens ministres ont franchi les portes de l’Assemblée nationale, marquant ainsi une transition significative dans leur carrière politique.
Transition au Palais Bourbon
Neuf membres du gouvernement ont effectué ce changement, parmi lesquels Elisabeth Borne, Olivier Véran et Clément Beaune, qui ont rejoint le groupe parlementaire Renaissance, rassemblant 169 députés. Mais comment s’adapte-t-on de ministre à député ? Est-ce une stratégie pour maintenir son influence politique ?
Styles variés au sein de l’hémicycle
Selon Wally Bordas, journaliste au Figaro et auteur de l’ouvrage « Histoire secrète de l’Assemblée nationale », chaque ancien ministre a adopté une approche distincte au sein de l’Assemblée et vis-à-vis de ses collègues.
Retour discret pour Elisabeth Borne
Elisabeth Borne a fait un retour discret, reconnaissant l’importance de s’intégrer humblement dans un groupe parlementaire déjà établi. Bien qu’elle occupe une place spécifique en raison de son expérience gouvernementale, elle a évité de prendre une posture dominante.
Polémique pour Olivier Véran
En revanche, Olivier Véran a suscité la controverse en exprimant son intention de devenir médecin en chirurgie esthétique, après avoir été ministre de la Santé. Cette décision a été critiquée, certains députés soulignant l’ironie de son choix après avoir demandé aux soignants des sacrifices pendant la pandémie. À l’Assemblée, Véran se distingue par son dynamisme et son approche proche de ses collègues.
Ambitions de leadership pour Clément Beaune
Quant à Clément Beaune, il cherche à prendre la tête de l’aile gauche de la majorité, particulièrement après des désaccords sur le projet de loi sur l’immigration. Son retour à l’Assemblée lui offre une plateforme pour façonner cette aile gauche, bien qu’il ait été critiqué pour avoir manifesté ses ambitions de manière prématurée.