Après neuf mois d’attente insoutenable, le mystère de la disparition d’Emile commence enfin à se dissiper. Une randonneuse a découvert le crâne et quelques dents du petit garçon le 30 mars 2024. Mais pourquoi a-t-elle pris l’initiative de ramener elle-même les ossements aux autorités ?
Découverte macabre sur les sentiers
La tragique découverte a eu lieu lors d’une promenade près des Trois-Evêchés, dans la région du Haut-Vernet, entre Digne-les-Bains et Gap. La randonneuse, dont l’identité reste anonyme, a trouvé un crâne et quelques dents, qu’elle a choisi de remettre aux gendarmes.
Un geste controversé
Ce geste, bien que motivé par des circonstances particulières, a suscité des réactions mitigées. Nombreux sont ceux qui ont critiqué cette initiative, la qualifiant d’irresponsable et regrettant l’absence de prévenance envers les autorités. Cependant, une source proche de l’enquête révèle désormais les raisons derrière ce choix.
Un geste justifié par l’urgence
Selon cette source, la randonneuse n’avait pas d’autre choix que de ramener elle-même les ossements aux gendarmes, le réseau téléphonique étant inaccessible pour appeler les autorités. Elle a pris la décision de se rendre à la gendarmerie de Seyne, située à 20 minutes en voiture, pour signaler sa macabre découverte.
Deuil et recueillement pour la famille
Si ce geste peut sembler maladroit, il a permis aux parents d’Emile, Marie et Colomban Soleil, de trouver enfin une forme de réponses à leur douleur. Dans un communiqué, ils expriment leur chagrin et leur volonté de se recueillir en mémoire de leur fils.
Quête de la vérité
Maintenant que les ossements ont été retrouvés, les enquêteurs se concentrent sur la recherche de la cause de la mort d’Emile. Malgré les difficultés potentielles, ils espèrent obtenir des réponses en analysant les restes du jeune garçon.
Incertitude persistante
Malgré les efforts des autorités, la porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant, admet que la quête de la vérité reste incertaine. La disparition d’une partie des ossements rend l’analyse plus complexe, laissant planer le doute sur la possibilité de découvrir les circonstances exactes du décès d’Emile.
même si ça va paraitre macabre, je suis surpris que l’hypothèse d’une attaque de prédateurs sauvages ne semble pas prise en compte. Pourtant, quand on habite à la campagne, on sait qu’on est entourés d’animaux carnassiers qui recherchent constamment leur « nourriture »… Or, en montagne, surtout après la réintroduction de certains gros carnassiers, qui en plus peuvent se déplacer assez vite, cette triste hypothèse me semble plutôt sérieuse et à prendre en compte…