Le Contexte : Des Économies Envisagées par le Gouvernement
- Le gouvernement cherche à réduire les dépenses liées aux arrêts-maladies dans le secteur privé.
- Une révision des jours de carence est envisagée pour éviter les abus et simplifier la gestion pour les entreprises.
Les Propositions du Gouvernement
- Actuellement, les salariés du privé ont trois jours de carence avant d’être indemnisés.
- Le gouvernement envisage d’augmenter ce nombre à cinq, six, voire sept jours de carence.
- Il parie sur le fait que ces jours supplémentaires seraient souvent compensés par les employeurs, surtout dans les grandes entreprises.
Les Inquiétudes des Employeurs
- Les entreprises craignent que cette mesure n’ajoute une charge financière supplémentaire.
- Le patronat propose des jours de carence « d’ordre public », non compensables par les employeurs, pour alléger leur charge.
Les Réactions du Patronat
- Le Medef et la CPME militent pour des jours de carence « d’ordre public » pour épargner les entreprises.
- Cette option serait néanmoins désavantageuse pour les salariés, qui perdraient une partie de leur rémunération en cas d’arrêt-maladie.
Les Perspectives
- Le gouvernement envisage cette solution pour rétablir une équité avec la fonction publique, où les agents ont un seul jour de carence non compensé.
- Rien n’est encore décidé, mais le gouvernement vise des économies pouvant atteindre un milliard d’euros sur les 16 milliards annuels dépensés pour les indemnités journalières.