Certains contraceptifs, déjà pointés du doigt pour leurs potentiels effets néfastes sur la santé des femmes, pourraient également être associés au développement de tumeurs cérébrales, selon une récente étude française publiée dans The BMJ.
Utilisation prolongée de progestatifs et risque accru de méningiome intracrânien
Les chercheur.euses ont examiné les données de santé de 108 000 femmes, parmi lesquelles 18 061 ont subi une intervention chirurgicale pour soigner un méningiome intracrânien.
Après analyse, il a été constaté que l’utilisation prolongée de certains médicaments hormonaux progestatifs était associée à un risque accru de développer un méningiome intracrânien, une forme de tumeur cérébrale généralement bénigne.
Les contraceptifs incriminés
Trois contraceptifs en particulier ont été identifiés comme étant liés au méningiome intracrânien : la médrogestone, l’acétate de médroxyprogestérone et la promégestone. Ces progestatifs sont couramment utilisés pour traiter des affections gynécologiques telles que l’endométriose et le syndrome des ovaires polykystiques, ainsi que dans la thérapie hormonale de la ménopause et les contraceptifs.