French conservative party Les Republicains' (LR) newly-elected president Eric Ciotti poses before the start of the evening news broadcast of French TV channel TF1 in Boulogne-Billancourt, outside Paris on December 11, 2022, after the results of the second round of the LR presidency election. - French conservative Les Republicains (LR) party's member of parliament Eric Ciotti won the presidency of his party scoring 53.7 % on December 11, 2022. (Photo by Christophe ARCHAMBAULT / POOL / AFP)
Dans une interview exclusive accordée au journal Les Echos et mise en ligne mardi soir, le député des Alpes-Maritimes et patron des Républicains, Eric Ciotti, alerte sur la « situation dramatique » des finances publiques françaises. Il met en garde contre un destin similaire à celui de la Grèce si des mesures drastiques ne sont pas prises rapidement.
Une Dette Galopante depuis 2017
Eric Ciotti accuse ouvertement Emmanuel Macron d’avoir aggravé la dette publique, affirmant que depuis 2017, le pays a accumulé « 900 milliards d’euros de dette supplémentaires ». Il pointe du doigt une charge de la dette atteignant « 57 milliards d’euros en 2024 », dénonçant une gestion financière calamiteuse.
Des Propositions Rejetées par le Gouvernement
Le leader des Républicains déplore le rejet par le gouvernement des propositions avancées par son parti dans un contre-budget dévoilé en octobre dernier. Ce contre-budget préconisait 25 milliards d’euros d’économies, notamment sur le chômage, ainsi que plus de 10 milliards de baisses d’impôts pour les ménages et les entreprises. Eric Ciotti estime qu’il est temps de mettre fin au fardeau financier imposé aux Français pour financer le train de vie excessif du gouvernement.
Les Avertissements du Ministre de l’Économie
Ces déclarations interviennent après les avertissements du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui a annoncé début mars un dérapage significatif du déficit public français au-delà des 4,9% du PIB initialement prévus pour 2023. Pour faire face à cette situation, le gouvernement a annoncé des mesures d’économies de l’ordre de 10 milliards d’euros et une révision à la baisse de la prévision de croissance pour 2024.
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