Une rare apparition céleste
La comète 12P/Pons-Brooks, communément appelée « comète du diable », offre un spectacle céleste rare qui ne se produit que tous les 71 ans environ. Cette année, elle sera visible depuis la Terre, offrant aux passionnés d’astronomie une opportunité unique d’admirer ce phénomène.
Qu’est-ce que la « comète du diable » ?
La comète, découverte pour la première fois en 1812 par Jean-Louis Pons, concierge de l’observatoire de Marseille, possède un noyau de 30 km de diamètre composé de glace et de poussière. Lorsqu’elle s’approche du Soleil, cette glace se sublime, créant une queue gazeuse caractéristique.
L’origine de son surnom
La « comète du diable » doit son surnom à la forme spectaculaire qu’elle prend après des explosions. Les éjections soudaines de gaz et de poussières donnent à sa chevelure l’apparence de cornes, lui conférant une allure particulièrement envoûtante.
Dates d’observation
Bien que son activité soit imprévisible, la comète sera de plus en plus visible à partir du 22 mars. Son parcours prendra fin le 21 avril, avant de devenir visible uniquement pour les habitants de l’hémisphère sud en juin.
Conseils pour l’observation
Pour observer la « comète du diable », il est recommandé de s’équiper de jumelles ou d’un télescope, surtout à cause de sa visibilité actuelle à peine perceptible à l’œil nu. Il est également conseillé de choisir un lieu peu pollué par la lumière artificielle et de regarder vers le nord-ouest, du côté de la constellation Andromède. Pour localiser la comète avec précision, l’utilisation d’une application spécialisée comme Stellarium peut s’avérer très utile.