Des Investigations en Cours
Ce mardi 5 mars, une atmosphère tendue règne autour de la mairie de Paris alors que des perquisitions sont en cours dans ses locaux ainsi que dans ses annexes. Ces actions sont menées dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier (PNF), une nouvelle qui a été confirmée par Le Monde et rapportée par franceinfo, citant une source judiciaire.
Motifs et Origines de l’Enquête
Les investigations découlent d’une plainte déposée par une association anticorruption auprès du parquet de Paris. Cette plainte, traitée par le PNF, vise à élucider des soupçons de « prise illégale d’intérêts » et de « détournement de fonds publics » suite au voyage d’Anne Hidalgo en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie en fin d’année dernière.
Ambiance sur Place
Dans les couloirs de la mairie, l’agitation est palpable alors que les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) s’affairent, sous le regard vigilant de magistrats du PNF. Les bureaux, d’ordinaire empreints de l’effervescence administrative, sont aujourd’hui le théâtre d’une opération scrutée de près.
Réaction d’Anne Hidalgo
Malgré ce contexte délicat, Anne Hidalgo, maire de Paris, reste sereine. « Je suis confiante quant à l’issue de ces investigations », a-t-elle affirmé dans un communiqué publié par la Ville de Paris. Elle assure également sa pleine collaboration en remettant volontairement des documents supplémentaires aux enquêteurs.
Souvenirs du Voyage en Question
Le voyage incriminé, celui en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie, a eu lieu du 16 octobre au 5 novembre dernier. Pour rappel, une partie de ce déplacement était officielle, inscrite dans le cadre de ses fonctions, tandis que l’autre partie revêtait un caractère privé, financée sur ses propres deniers.
Entre Polémique et Justifications
Ce voyage avait soulevé une vague de polémiques, certains remettant en question l’utilisation des fonds publics pour des activités privées. Néanmoins, la Commission de déontologie de la mairie de Paris avait conclu qu’aucun détournement de fonds n’avait eu lieu pour les activités personnelles d’Anne Hidalgo, justifiant le déplacement au regard des futurs sites des Jeux Olympiques de Paris.