La grippe du chameau, également connue sous le nom de syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers), a fait de nouvelles victimes en Arabie Saoudite. Deux personnes ont succombé à cette maladie hautement contagieuse, tandis que deux autres ont été infectées au cours des derniers mois. Ces cas ont été identifiés dans trois zones distinctes : Riyad, Est et Qassim, selon les informations rapportées par le Sun.
Origine et transmission
Provoqué par un coronavirus, le virus de la grippe du chameau se propage généralement par contact avec des chameaux ou dromadaires infectés. Il est à noter que près d’un tiers des personnes infectées décèdent des suites de la maladie. Dans ce dernier cluster, l’une des victimes possédait un chameau, tandis qu’une autre était en relation avec un propriétaire de camélidés. Pour les deux autres cas, aucun lien direct ou indirect avec des chameaux n’a été établi.
Symptômes et gravité
Les personnes infectées ont toutes présenté des symptômes communs tels que la fièvre, la toux et l’essoufflement. Les formes graves de la maladie peuvent entraîner une insuffisance respiratoire et conduire au décès du patient.
Contexte et propagation
La grippe du chameau, identifiée pour la première fois en Arabie Saoudite en 2012, continue de sévir avec un total de 2 200 cas et 939 décès signalés à ce jour. Bien que la majorité des cas aient été recensés dans la péninsule arabique, le virus s’est également propagé dans d’autres régions du monde, notamment au Royaume-Uni. À ce jour, aucun vaccin ni traitement spécifique n’est disponible pour lutter contre cette maladie.
Mesures préventives
En réponse à cette nouvelle flambée, l’Organisation mondiale de la Santé rappelle l’importance des mesures d’hygiène générale lors de la visite de fermes, de marchés ou de tout autre lieu où se trouvent des chameaux ou d’autres animaux. Il est recommandé de se laver régulièrement les mains avant et après tout contact avec des animaux, et d’éviter tout contact avec des animaux malades. De plus, la consommation de produits d’origine animale crus ou mal cuits, y compris le lait et la viande, présente un risque élevé d’infection par divers agents pathogènes.