La Cour de cassation de Paris se penche ce mercredi 14 février sur l’avenir de l’affaire accusant Gérald Darmanin de viol. Sophie Patterson-Spartz, la plaignante, avait formé un pourvoi en janvier 2023 après que le ministre de l’Intérieur a bénéficié d’un non-lieu à deux reprises, d’abord en première instance en juillet 2022, puis en appel début 2023.
La décision cruciale de la Cour de cassation
Cette audience marque potentiellement la dernière étape pour Gérald Darmanin dans cette affaire. Si la Cour de cassation juge le pourvoi de Sophie Patterson-Spartz irrecevable, le dossier sera clos définitivement. En revanche, si le pourvoi est jugé recevable, il sera alors examiné au fond, prolongeant ainsi la procédure.
Les faits en question
L’affaire remonte à 2009, lorsque Sophie Patterson-Spartz, aujourd’hui âgée d’une cinquantaine d’années, aurait été victime de viol présumé par Gérald Darmanin. À l’époque, celui-ci travaillait comme chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP, l’ancêtre de LR.
Selon la plaignante, les faits se seraient déroulés après qu’elle ait sollicité l’aide de Darmanin pour réviser une condamnation datant de 2005. Le ministre l’aurait alors invitée à dîner et aurait insisté pour qu’elle l’accompagne dans un hôtel, lui laissant entendre qu’il pourrait l’aider via une lettre à la Chancellerie.
Les positions en présence
Gérald Darmanin a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec Sophie Patterson-Spartz, arguant avoir cédé aux avances d’une plaignante « entreprenante ». La plaignante, de son côté, maintient ses accusations de viol.
La décision de la Cour de cassation déterminera le sort de cette affaire hautement médiatisée et controversée