Après plusieurs semaines d’attente, le gouvernement de Gabriel Attal est enfin constitué. Avec un total de 35 membres, cet exécutif représente une composition élargie par rapport aux attentes initiales. Lors d’une entrevue sur France 2, le Premier ministre a expliqué ses choix et évoqué les défis à venir.
Retard et Composition Régionale
Gabriel Attal a justifié le retard dans l’annonce de la seconde phase du remaniement en soulignant que la constitution du gouvernement a pris du temps. Il a également mis en avant la représentativité régionale de ses ministres, soulignant la diversité géographique de son équipe.
Départ d’Amélie Oudéa-Castéra
La démission d’Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation nationale, a été évoquée. Gabriel Attal a admis qu’un « malaise » s’était installé, justifiant ainsi son départ rapide du gouvernement.
Échec de François Bayrou
François Bayrou, pressenti pour remplacer Oudéa-Castéra, a finalement renoncé à intégrer le gouvernement. Gabriel Attal a souligné que Bayrou n’était pas la meilleure solution pour le ministère de l’Éducation.
Position du MoDem
Concernant la position du MoDem au sein de la majorité, Gabriel Attal a insisté sur le maintien de la cohésion malgré les tensions internes.
Mesures et Priorités
Le Premier ministre a annoncé des mesures concernant le travail des jeunes bénéficiaires du RSA ainsi que des sanctions pour les jeunes impliqués dans des émeutes. Il a également mis l’accent sur la santé mentale des jeunes et la nécessité d’améliorer le soutien psychologique.
Changements dans l’Éducation
Gabriel Attal a annoncé un changement dans la politique de redoublement, laissant désormais cette décision entre les mains des équipes pédagogiques.
Logement et Aides Sociales
Des initiatives ont été proposées pour résoudre la crise du logement, y compris un pouvoir accru pour les maires dans l’attribution des logements sociaux. Il a également évoqué la simplification de l’accès aux aides sociales.
Ouverture Politique
Enfin, Gabriel Attal a affirmé sa volonté de travailler avec tous les partis politiques, y compris le Rassemblement national, malgré les critiques de certains.