Politique Paris (VIe), le 30 janvier 2024 Discours de politique générale du premier ministre Gabriel Attal à l'assemblée nationale. Ici Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Photo LP / Fred Dugit
Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra fait face à une série de controverses. Cependant, malgré les critiques, elle conserve la confiance de l’exécutif, selon une ministre.
Maintien de la confiance présidentielle
- Amélie Oudéa-Castéra jouit toujours de la confiance du président de la République et du Premier ministre, a affirmé Marie Lebec, ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement.
- Son maintien à son poste suscite des interrogations, mais sa gestion de la préparation des Jeux olympiques est saluée. Pour Marie Lebec, l’essentiel est d’avancer et de répondre aux attentes des enseignants.
Nouvelle mobilisation des enseignants
- Malgré cette confiance affichée, la mobilisation des enseignants ne faiblit pas. Des syndicats ont appelé à une nouvelle grève mardi pour défendre les salaires et s’opposer à la politique éducative au collège.
- La semaine dernière, des milliers d’enseignants ont manifesté dans toute la France pour dénoncer leurs conditions de travail et salariales, ainsi que pour défendre l’école publique.
Démission d’un haut cadre de l’Éducation nationale
- Le recteur de Paris a démissionné après le choix du ministère d’un « moratoire » sur une partie de sa réforme des classes préparatoires. Cette démission est perçue comme une évidence par certains.
- Les oppositions politiques, notamment La France insoumise et le Rassemblement national, continuent de critiquer la ministre, exigeant sa démission et appelant à restaurer l’autorité publique à l’école.
- Le gouvernement envisage une éventuelle extension dans les prochains jours, selon Marie Lebec.
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