Les pays de l’Union européenne ont donné leur accord unanime sur un texte commun visant à réguler l’intelligence artificielle (IA) dans l’UE, marquant ainsi une étape majeure dans la législation mondiale sur l’IA. Voici les détails de cette décision historique :
Accord unanime des 27 États membres
- Les 27 États membres de l’Union européenne ont approuvé à l’unanimité le « AI Act », une législation inédite au niveau mondial pour réguler l’IA dans l’UE.
- Thierry Breton, commissaire européen, a annoncé cette décision historique, soulignant l’équilibre trouvé entre innovation et sécurité.
Prochaine étape : validation par le Parlement européen
- Bien que l’accord politique ait été conclu en décembre, le texte doit encore être validé par le Parlement européen.
- Le Parlement commencera à examiner le texte à partir du 13 février, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus législatif.
Objectifs du « AI Act »
- L’UE vise à établir des obligations pour l’IA en fonction de ses risques potentiels et de son niveau d’impact.
- Ce texte répond notamment à l’évolution rapide des capacités de l’IA générative, qui soulève des préoccupations en matière de sécurité et de respect des droits d’auteur.
Obligations pour les systèmes à « haut risque »
- Les IA génératives seront soumises à des règles strictes pour garantir la qualité des données utilisées et le respect des droits d’auteur.
- Les systèmes considérés comme à « haut risque » devront respecter des obligations supplémentaires, telles que la supervision humaine et la mise en place de systèmes de gestion du risque.
Préoccupations des pays membres
- Paris et Berlin ont insisté sur la nécessité de protéger les start-ups spécialisées dans l’IA pour favoriser l’émergence de futurs « champions européens ».
- Des améliorations ont été apportées pour les petites et moyennes entreprises afin de garantir leur compétitivité internationale, tout en évitant des exigences disproportionnées.