L’Assemblée nationale a approuvé mardi, par 493 voix pour et 30 contre, l’inscription dans la Constitution de la « liberté garantie » pour les femmes d’avoir recours à l’IVG. Cette avancée a été saluée par les députés comme une réponse nécessaire face aux menaces pesant sur ce droit, notamment observées aux États-Unis et dans certaines régions d’Europe.
Une victoire féministe applaudie à l’Assemblée
- La formulation gouvernementale a été adoptée sous les applaudissements nourris des députés.
- Mathilde Panot (LFI) a souligné l’importance de cette avancée comme une revanche contre la souffrance endurée par des centaines de milliers de femmes.
- La députée Marie-Noël Battistel (PS) a salué une « grande victoire féministe », tandis que Sandrine Rousseau (écologiste) a rappelé l’importance du choix individuel dans son discours.
Soutien de la majorité et de la gauche
- La réforme a été soutenue par la quasi-totalité de la majorité et des élus de gauche.
- À droite, le groupe LR s’est divisé, exprimant des inquiétudes quant à d’éventuelles implications sur le respect de la vie dès le commencement, ainsi que sur la clause de conscience des soignants.
Un équilibre délicat pour une modification constitutionnelle
- Le gouvernement a opté pour la formulation de « liberté garantie » pour trouver un terrain d’entente entre les propositions de l’Assemblée et du Sénat.
- L’objectif est de s’assurer que les deux chambres votent le même texte avant qu’il soit soumis au Congrès.
Débats à venir au Sénat
- Le Sénat, où la droite est majoritaire, examinera le texte le 28 février.
- Certains sénateurs expriment des réserves quant à une constitutionnalisation de cette liberté, craignant un glissement vers un « droit opposable ».
- Le débat promet d’être animé, avec des enjeux politiques et éthiques au cœur des discussions.