À la veille de la grève prévue le 1er février, les enseignants réitèrent leurs revendications et demandent la démission de la ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra.
La demande de démission de la ministre
Initiée début janvier, l’appel à la grève a été renforcé à la suite des déclarations de la ministre de l’Éducation nationale, critiquée pour son soutien à l’enseignement privé. Les enseignants exigent désormais le remplacement d’Amélie Oudéa-Castéra, qu’ils estiment inapte à diriger le secteur éducatif.
Revendications salariales et haltère aux suppressions de postes
En plus de la démission de la ministre, les enseignants réclament des augmentations de salaire et un arrêt des suppressions de postes. La FSU-SNUipp demande plus de moyens, de respect et de liberté pédagogique. Les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) demandent également un allègement de leur charge de travail.
Inquiétudes concernant la mixité sociale et le remplacement des enseignants
Les syndicats soulignent les problèmes de mixité sociale entre les écoles publiques et privées, ainsi que le non-remplacement des enseignants dans le secteur public. Ces préoccupations persistent malgré les efforts déclarés de la ministre pour traiter ces questions.
Réaction au « choc des savoirs » annoncé par Gabriel Attal
Les enseignants ont également critiqué l’annonce de Gabriel Attal, alors ministre, concernant un « choc des savoirs » nécessaire. Ils voient cette initiative comme une attaque contre l’école publique et la liberté pédagogique, appelant à des mesures qui soutiennent plutôt ces principes.