Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, lance un défi au nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, en le poussant à renoncer à l’utilisation du 49.3 lors de son discours de politique générale.
Les enjeux de l’utilisation du 49.3
Élisabeth Borne, prédécesseure de Gabriel Attal, a eu recours vingt-trois fois à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter des lois sans vote à l’Assemblée nationale.
Les options du nouveau chef du gouvernement
Fabien Roussel estime que Gabriel Attal a des alternatives : soit il s’allie avec la droite et l’extrême-droite pour construire un budget de la nation, soit il s’engage avec la partie gauche de l’Assemblée nationale en investissant dans les retraites, les services publics, les salaires et le défi climatique.
La position du PCF sur une entrée au gouvernement
Fabien Roussel ne rejette pas la possibilité d’entrer au gouvernement si le projet est aligné sur la défense de l’intérêt du pays et des travailleurs. Cependant, des conditions telles que la remise en question de la réforme des retraites à 64 ans sont posées, rendant cette collaboration improbable.
Scepticisme envers Gabriel Attal
Le leader du PCF exprime des doutes sur les actions de Gabriel Attal, soulignant son expérience de six ans en tant que ministre sous Macron. Il critique également les gouvernements auxquels Attal a participé, les qualifiant de responsables du « rabougrissement de la France ».