Contestation grandissante contre un texte controversé
Dans une tribune percutante publiée simultanément dans l’Humanité et Mediapart, 201 personnalités issues de divers horizons, incluant des figures politiques, syndicales, et artistiques, unissent leurs voix pour s’opposer vigoureusement à la loi sur l’Immigration. La manifestation prévue le 21 janvier prochain devrait rassembler une diversité d’acteurs engagés contre les dispositions de ce texte.
Adoption difficile d’une loi controversée
Le 19 décembre dernier, l’Assemblée nationale a adopté, dans un contexte tendu, une version largement durcie du projet de loi sur l’Immigration présenté par le gouvernement. Les parlementaires de droite ont joué un rôle prépondérant dans cette évolution du texte, suscitant l’inquiétude croissante au sein de la société.
Appel de personnalités éminentes
Parmi les signataires de cette tribune, on compte des personnalités de renom telles que le leader du Parti Socialiste, Olivier Faure, la présidente de la CGT, Sophie Binet, mais également des acteurs majeurs du monde artistique tels que les comédiens Bruno Solo, Josiane Balasko, Pierre Arditi, Marina Foïs, et Julie Gayet.
Des craintes pour l’avenir de la République
Les signataires expriment leur vive préoccupation quant à ce qu’ils considèrent comme un « tournant dangereux dans l’histoire de notre République ». Ils exhortent le président Emmanuel Macron à ne pas promulguer cette loi, soulignant qu’elle ne répond pas adéquatement aux défis liés à l’exil forcé, à l’accueil digne, et à la définition d’une politique d’intégration humaine.
Une loi dictée par les « marchands de haine »
Les critiques fusent contre le contenu de la loi, qualifiée de « rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de préférence nationale ». Les signataires, parmi lesquels figurent des personnalités variées comme le rappeur Jok’Air, le mathématicien Cédric Villani, l’écrivain Erik Orsenna, et l’humoriste Guillaume Meurice, appellent à une mobilisation collective contre ce qu’ils considèrent comme une menace pour les valeurs fondamentales de la République française.