L’ex-ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a été mise en examen pour complicité de favoritisme dans le cadre de l’enquête portant sur une soirée organisée à Las Vegas en 2016. Un événement qui prend une nouvelle tournure avec des implications politiques majeures.
L’Événement à Las Vegas sous les Projecteurs
Contexte de l’Enquête : L’événement incriminé s’est déroulé en 2016, alors que Muriel Pénicaud était directrice générale de Business France, un organisme public chargé de promouvoir l’économie française à l’étranger. La soirée, organisée à Las Vegas en marge du Consumer Electronics Show, avait pour objectif de réunir des centaines d’entrepreneurs français sur recommandation d’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie à l’époque.
Mise en Examen pour Complicité de Favoritisme : Le Monde révèle que Muriel Pénicaud a été mise en examen pour complicité de favoritisme dans le cadre de cette enquête. Les soupçons portent sur l’organisation de l’événement évalué à 300 000 euros, confiée à l’agence Havas Paris par Business France.
Une Longue Saga Judiciaire
Début des Enquêtes : Le parquet de Paris avait ouvert une enquête en 2017 suite à un rapport de l’Inspection générale des finances. En 2019, les juges avaient initialement décidé de clore les investigations. Cependant, des recours procéduraux ont maintenu l’enquête ouverte.
Réactions de Muriel Pénicaud : BFMTV rapporte les déclarations de l’ex-ministre regrettant cette mise en examen, soulignant avoir été « mise hors de cause » par diverses instances il y a huit ans. Muriel Pénicaud affirme désormais vouloir convaincre les nouveaux juges d’instruction de leur erreur. Elle assure que son intégrité est totale et qu’elle n’a « rien à se reprocher ».
Sérénité et Conscience Tranquille : Muriel Pénicaud conclut en affirmant être sereine et avoir la conscience tranquille, arguant qu’elle n’a « rien à se reprocher ». L’ancienne ministre se prépare ainsi à faire face à cette nouvelle étape judiciaire.