La lutte contre le « Fléau » du démarchage
L’UFC-Que choisir, association de défense des consommateurs, prend les devants dans la lutte contre le démarchage téléphonique. Le 19 décembre, elle a dévoilé un nouvel outil gratuit pour aider les Français à se prémunir contre ce « fléau » intrusif.
Plateforme Interactive : RespecteMesDatas.fr
L’initiative se concrétise à travers la plateforme www.respectemesdatas.fr. Sur cette interface interactive, les consommateurs peuvent exploiter la réglementation liée à la protection des données personnelles, notamment le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).
Générer un Mail Automatique pour Protéger ses Données
Sur le site, les utilisateurs peuvent générer un mail automatique adapté à leur opérateur téléphonique. Ce courrier a pour objectif de demander la suppression de leurs coordonnées téléphoniques de l’annuaire public et des partenaires de l’opérateur.
Une Revendication Ancienne de l’UFC-Que Choisir
Cette initiative intervient dans le contexte d’une demande de longue date de l’UFC-Que choisir. L’association réclame depuis des années une interdiction par défaut du démarchage téléphonique et la mise en place d’un droit à la tranquillité.
Utilisation du RGPD pour Contrer les Abus
L’outil mise sur le respect du RGPD qui stipule que les coordonnées des consommateurs ne peuvent être divulguées à l’annuaire public qu’avec un consentement explicite et actif. Ainsi, les détenteurs d’une ligne peuvent exiger le retrait de leurs données à tout moment, instaurant un processus d’effacement en cascade entre les opérateurs ayant traité ces informations.
Une Arme Supplémentaire Contre le Démarchage
Cet outil s’ajoute aux mesures gouvernementales visant à endiguer le démarchage. En mars dernier, le gouvernement a renforcé sa législation en interdisant le démarchage téléphonique les week-ends, les jours fériés, avant 10h et après 20h en semaine. Cependant, malgré ces mesures, le harcèlement téléphonique persiste, selon l’UFC-Que choisir, qui estime que 9 Français sur 10 en sont encore victimes.