Une adoption massive au Sénat
Le Sénat a voté massivement en faveur du projet de loi sur l’immigration suite à un accord entre la majorité présidentielle et la droite. Ce projet est désormais transmis à l’Assemblée nationale pour son vote, prévu à partir de 21H30. Les sénateurs, majoritairement affiliés à la droite et au centre, ont adopté ce compromis par 214 voix contre 114.
Un Accord Bipartite Critiqué par la Gauche
Le groupe macroniste, Les Républicains, et le groupe centriste ont soutenu le texte, tandis que les groupes de gauche s’y sont fermement opposés. Cet accord a été élaboré au cours d’une commission mixte paritaire réunissant 14 parlementaires des deux chambres.
Réactions des Principaux Acteurs Politiques
Le patron des Républicains, Bruno Retailleau, a salué le texte comme étant « proche à 90% du texte du Sénat » et a souligné l’intransigeance jusqu’à la conclusion de l’accord. D’un autre côté, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié le texte d' »acte courageux », affirmant avoir « pris ses responsabilités » malgré des concessions qui ont créé des divisions au sein de la majorité présidentielle.
Appel à la Prudence Constitutionnelle
Gérald Darmanin a admis que certaines mesures étaient « contraires à la Constitution » selon lui. Il a appelé à laisser le Conseil constitutionnel faire son évaluation pour d’éventuelles censures de mesures jugées irritantes.
Réactions Divergentes au Sein des Groupes Politiques
Les sénateurs Rassemblement national, qui avaient initialement voté contre le texte en novembre, ont cette fois-ci voté pour, suivant l’annonce de Marine Le Pen. Cependant, le ministre Darmanin a critiqué cette démarche en la qualifiant de manœuvre politique sans subtilité.
Au sein du groupe macroniste, quelques membres ont exprimé leur désaccord en votant contre le texte. François Patriat, leur chef, a souligné la nécessité du calme, du recul, et de la responsabilité dans ce contexte.
Réactions Fortes de la Gauche
Patrick Kanner, chef des sénateurs socialistes, a vivement critiqué le texte comme étant « honteux » et a accusé Emmanuel Macron d’adopter « les idées de l’extrême droite au pouvoir. » Les débats sur cette loi s’annoncent encore tendus à l’Assemblée nationale.