Accusé de nourrir l’antisémitisme par ses déclarations depuis le 7 octobre, Jean-Luc Mélenchon réplique et se défend d’avoir manqué à son devoir envers la communauté juive. Dans un entretien à Orient XXI, il affirme se sentir abandonné par une communauté qu’il a défendue toute sa vie.
Abandon par la communauté Juive
Mélenchon exprime son sentiment d’abandon par la communauté juive qu’il a connue dans le débat et avec qui il a milité par le passé. Il souligne l’importance historique de l’alliance entre la gauche et la communauté juive, accusant actuellement cette dernière de tort dans sa perception d’abandon.
Polémique sur les mots utilisés
Concernant les mots qui ont déclenché la polémique, Mélenchon estime qu’une guerre idéologique vise à faire taire les opposants. Il rejette les accusations d’antisémitisme, soulignant qu’aucune plainte n’a été déposée contre lui pour ce délit en France.
Positionnement politique et critique d’Israël
Le leader insoumis défend son positionnement politique depuis l’attaque du Hamas, affirmant avoir appelé au cessez-le-feu dès le 7 octobre. Il maintient sa critique contre l’action du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qualifiant celle-ci de génocide plutôt que de légitime défense.
Contexte international
Mélenchon souligne des manifestations de masse dans divers pays, y compris aux États-Unis, impliquant des segments des communautés juives locales. Il critique également la classe médiatique française pour ce qu’il considère comme un clivage anti-arabe et antimusulman, absent dans la plupart des autres pays du monde.
c’est quoi « la plupart » des pays du monde ?