La France fait face à une hausse du risque de grippe aviaire, passant de « modéré » à « élevé » en raison de la détection de « plusieurs foyers » en Europe et de suspicions de nouveaux foyers sur son territoire. En Bretagne, une suspicion dans le Gers et une autre en Lot-et-Garonne à Vianne sont actuellement sous enquête, avec des tests en cours pour confirmer la présence du virus.
Détails des suspicions
- En Bretagne, des tests ont révélé la présence du virus lors des vérifications hebdomadaires.
- Dans le Gers, une suspicion est en cours d’investigation.
- En Lot-et-Garonne à Vianne, les tests sont en cours pour confirmer la nature du virus.
Selon un éleveur à Vianne, les oiseaux migrateurs sont potentiellement responsables de la propagation du virus. Des mesures sont prises pour évaluer la pathogénicité du virus, avec une distinction entre faiblement et fortement pathogène. Les résultats influenceront la décision de confinement ou d’abattage des animaux.
Risque « élevé » en France
En réaction aux confirmations de foyers en élevage et à la dynamique de l’infection dans les couloirs de migration, la France a élevé le niveau de risque à « élevé ». Des mesures, telles que le confinement des volailles, seront mises en œuvre immédiatement.
Contexte et historique
La grippe aviaire, présente en Europe, en Asie, en Afrique et en Asie, a entraîné l’euthanasie de millions de volailles en France ces dernières années. Pour contrôler la propagation, la vaccination contre la grippe aviaire est désormais obligatoire dans les élevages de plus de 250 canards depuis le 1er octobre.
Situation en Europe
Le dernier rapport épidémiologique (du 28 novembre) révèle 77 foyers de grippe aviaire détectés chez des volailles en Europe depuis août. La Hongrie et le Royaume-Uni sont les pays les plus touchés, avec un total de 27 pays ayant signalé des cas d’influenza aviaire sur leur territoire. La situation reste sous étroite surveillance pour contenir la propagation du virus.