Après une année financière difficile en 2023, les Français peuvent s’attendre à de nouvelles hausses de prix en 2024. Cette fois-ci, ce ne sont pas seulement les produits de consommation courante qui seront touchés, mais aussi certains frais bancaires, selon les informations de MoneyVox.
Quels frais bancaires sont concernés ?
Frais de tenue de compte
Les frais de tenue de compte, incontournables pour la plupart des utilisateurs, devraient augmenter en moyenne de 2,5% en 2024. Cela représentera une hausse de moins d’un euro par mois, bien que des variations soient prévues. Des banques telles que la Banque Postale pourraient connaître une augmentation significative de 21,4%, et le Crédit Agricole Centre Ouest jusqu’à 50%.
Cartes bancaires
Les frais liés aux cartes bancaires ne seront pas épargnés, avec des augmentations prévues entre 2% et 3%. Les hausses varieront selon le type de carte, allant de 2,1% à 3%. Les coûts annuels des cartes bancaires dans une banque traditionnelle oscillent généralement entre 60 et 120 euros, mais peuvent atteindre jusqu’à 300 euros pour des cartes haut de gamme.
Frais d’incidents bancaires
Les frais d’incidents bancaires, couvrant les rejets de paiement, les commissions d’intervention et les éventuels agios, augmenteront de 3,2% en 2024. La Banque Postale, par exemple, augmentera le coût de sa commission d’intervention de 14,5%.
Distributeurs automatiques de billets
Les distributeurs automatiques de billets ne seront pas épargnés, avec une tendance à augmenter les frais au-delà du quota mensuel. Les clients pourraient voir une augmentation de 10% en moyenne en 2024 s’ils effectuent plus de 4 retraits en dehors de leur banque.
Produits d’épargne
Certaines formes d’épargne ne seront pas non plus exemptes d’augmentations. Le transfert d’un plan épargne logement (PEL) et d’un compte épargne logement pourrait connaître une hausse de 4,5%, tandis que le plan d’épargne en actions (PEA) augmentera de 3,1%.
L’année 2024 s’annonce donc comme une période où les consommateurs devront être attentifs à leurs dépenses bancaires, avec des augmentations prévues dans plusieurs domaines.