January 25, 2021, Brazil. In this photo illustration the Whatsapp, Telegram, Signal, Instagram, Facebook, Twitter, Tik Tok, LinkedIn and Slack app icons seen displayed on a smartphone screen one
Un changement majeur dans les communications gouvernementales
À partir du 8 décembre, les ministres français devront abandonner WhatsApp, Signal et Telegram au profit des applications nationales Tchap ou Olvid. Une décision motivée par des préoccupations de sécurité.
La circulaire d’Élisabeth Borne
- Publiée le 22 novembre, la circulaire signée par Élisabeth Borne concerne les membres du gouvernement, les secrétaires d’État, les directeurs de cabinet et les membres des cabinets ministériels.
- La date butoir fixée pour l’installation de l’application Olvid est le 8 décembre 2023.
- La justification avancée est la sécurité des communications, citant les failles potentielles des applications grand public telles que WhatsApp, Signal et Telegram.
La solution française : Olvid
- Olvid, développée par la société française du même nom, propose une alternative sécurisée avec un annuaire décentralisé et un chiffrement de bout en bout.
- Selon la Première ministre, cette initiative vise à contrer les menaces liées à l’utilisation des applications précédemment mentionnées.
Une récompense pour Olvid et son créateur
- Thomas Baignères, à l’origine d’Olvid, détient une thèse en cryptographie de l’École polytechnique fédérale de Lausanne.
- Olvid a reçu une certification de sécurité de premier niveau de l’Anssi, l’agence de sécurité informatique française, mettant en avant sa fiabilité par rapport à des services populaires comme WhatsApp et Telegram.
La question de l’adoption présidentielle
- Thomas Baignères espère que le président français, ancien utilisateur de Telegram, adoptera cette solution sécurisée.
- La certification d’Olvid par l’Anssi renforce sa crédibilité, bien que l’utilisation actuelle par le président reste inconnue.
Une tendance européenne à la sécurité des données
- Cette initiative s’inscrit dans une tendance européenne à renforcer la sécurité des données, comme en témoigne l’interdiction par la Commission européenne de l’application TikTok pour ses employés en février dernier.
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