Après les récentes révélations explosives du média Disclose sur l’utilisation de la reconnaissance faciale par la police, les réactions se multiplient. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a déjà répondu. Aujourd’hui, c’est au tour du groupe parlementaire de La France insoumise (LFI) de monter au front.
1. Déclaration Forte de La France insoumise
1.1 Saisir la Justice : Un acte fort
Mardi 21 novembre, La France insoumise annonce officiellement qu’elle est « en train de saisir la justice » sur l’utilisation de la reconnaissance faciale par la police. Une démarche juridique forte pour faire la lumière sur cette affaire.
1.2 Demande de commission d’enquête parlementaire
En plus de l’action en justice, les députés de La France insoumise réclament la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Une demande motivée par l’article explosif de Disclose, dévoilant l’utilisation d’un logiciel de vidéosurveillance avec fonctionnalité de reconnaissance faciale fourni par la société israélienne BriefCam.
**2. Incertitudes et réactions fortes
2.1 Sort de la commission Incertain
Cependant, l’issue de cette demande de commission d’enquête parlementaire reste incertaine. Le groupe LFI a déjà exercé son « droit de tirage » annuel sur un autre sujet, ce qui pourrait compliquer l’obtention de cette commission à l’Assemblée.
2.2 Un scandale dénoncé avec vigueur
Malgré les obstacles, le député LFI Aurélien Saintoul affirme que c’est « un énorme scandale ». Il souligne que l’usage de ces technologies « contrevient à la loi », citant le RGPD, la loi Informatique et libertés, et la loi Jeux olympiques récemment adoptée.
**3. Contrôle en Cours et Réponse du Ministre de l’Intérieur
3.1 Procédure de Contrôle de la Cnil
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a déjà lancé une « procédure de contrôle » visant le ministère de l’Intérieur suite à l’enquête de Disclose.
3.2 Défense du Ministre de l’Intérieur
Gérald Darmanin s’est défendu en affirmant que BriefCam était utilisé sous l’autorité d’un magistrat, ajoutant qu’à sa connaissance, la police n’utilisait pas la reconnaissance faciale.