Le Conseil d’État tranche en faveur du collectif « les Soulèvements de la Terre » en annulant sa dissolution, une mesure jugée contraire aux principes de la liberté d’association et réservée aux situations mettant gravement en danger l’ordre public.
Dissolution invalidée
Le gouvernement avait annoncé son intention de dissoudre ce mouvement à la suite d’affrontements violents entre gendarmes et opposants à la construction de retenues d’eau à Sainte-Soline, dans le département des Deux-Sèvres, en mars dernier.
Critiques et justifications
Le Conseil d’État a toutefois relevé que le collectif « les Soulèvements de la Terre » avait été impliqué dans des provocations et des actes violents à l’encontre des biens.
Réaction des « Soulèvements de la Terre »
Le collectif a réagi avec un message succinct sur le réseau social X (anciennement Twitter) : « Et toc ! » Une conférence de presse est prévue dans l’après-midi pour une réponse plus détaillée.
Autres dissolutions confirmées
En revanche, le Conseil d’État a validé la dissolution de trois autres associations : la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), dissoute le 20 octobre 2021, l’Alvarium, un groupuscule d’ultradroite basé à Angers, dissous le 17 novembre 2021, et le GALE (Groupe antifasciste Lyon et environs), dissout le 30 mars 2022.