Lors d’une visite dans un collège parisien à l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, Élisabeth Borne, la première ministre, appelle à la mobilisation générale contre ce fléau.
Sensibilisation des Adultes
La première ministre Élisabeth Borne a lancé une nouvelle campagne nationale pour sensibiliser les adultes au harcèlement scolaire. Elle les appelle à ne pas minimiser ce que vivent les enfants et à mieux entendre la parole des victimes.
Un sursaut collectif requis
Élisabeth Borne souligne l’importance d’un sursaut collectif contre le harcèlement. Elle insiste sur le fait qu’il reste encore trop d’adultes inconscients de l’ampleur de ce problème et de son impact sur les jeunes. Elle demande aux adultes d’écouter, d’agir, et de ne pas minimiser le harcèlement.
Osez parler
Pour les jeunes, Élisabeth Borne encourage l’expression. « C’est osez parler », dit-elle, soulignant que si les jeunes parlent, c’est qu’il y a forcément quelque chose à creuser derrière.
Plan interministériel
En septembre, la première ministre avait dévoilé un plan interministériel de lutte contre le harcèlement, promettant une « mobilisation générale ». Ce plan comprend un numéro unique d’appel, le 3018, pour signaler les cas de harcèlement.
Auto-évaluation
Au collège, Élisabeth Borne a observé la distribution d’un questionnaire d’auto-évaluation à des élèves de sixième. Ce questionnaire, en place depuis la rentrée, a pour but de « faire émerger » des situations de harcèlement et de fournir des données actualisées.
Campagne audiovisuelle
Une campagne audiovisuelle accompagne cette démarche. Elle met en avant des situations qui peuvent sembler anodines, mais qui cachent des cas de harcèlement. L’objectif est de sensibiliser les adultes à ces signaux subtils du harcèlement.
Lutte contre le cyberharcèlement
En parallèle, les plateformes TikTok et Instagram ont annoncé qu’elles aideraient leurs utilisateurs victimes ou témoins de harcèlement à appeler le 3018 grâce à un bouton d’appel dédié. Cette initiative vise à faciliter le signalement des cas de cyberharcèlement.