La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé que la hausse des prix de l’électricité en France ne dépasserait pas 10 % l’année prochaine, indépendamment des fluctuations des prix sur le marché mondial.
Le gouvernement français s’apprête à offrir un coup de pouce aux citoyens en 2024 pour alléger leur facture d’énergie. Interrogée sur les possibles augmentations des tarifs de l’électricité en France dans les mois à venir, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a rassuré les citoyens sur l’évolution des prix de l’électricité à la fin de l’année et en 2024.
Elle a déclaré sur Franceinfo que le tarif de l’électricité ne serait pas autorisé à augmenter de plus de 10 % d’ici le 1er février 2024, même si les prix sur les marchés internationaux connaissaient une hausse significative.
Cette promesse fait écho à la déclaration du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, en septembre dernier, lorsqu’il avait exclu une hausse des prix de l’électricité de plus de 10 % dans les mois à venir en France. Cette déclaration avait été faite peu de temps après que la Commission de régulation de l’énergie (CRE) eut prédit une augmentation des tarifs réglementés de l’électricité (TRV) allant de 10 % à 20 %.
Des prix de l’électricité inchangés jusqu’à la fin de l’année 2023
Agnès Pannier-Runacher a également apporté une note positive en rappelant que les prix de l’électricité sont actuellement plus bas qu’en septembre sur les marchés internationaux. Elle a tenu à rassurer les Français en indiquant que les prix de l’électricité ne bougeraient pas d’ici la fin de l’année grâce au bouclier énergétique, qui permet au gouvernement de prendre en charge 37 % de la facture des Français.
Pour rappel, l’État avait décidé d’augmenter les tarifs de l’électricité de 10 % le 1er août dernier, dans le cadre d’une sortie progressive du « bouclier tarifaire » instauré pour faire face à la crise énergétique due à la guerre en Ukraine et au manque de productivité du parc nucléaire français.
Pour éviter une situation similaire en fin d’année, la ministre a souligné que 36 centrales nucléaires fonctionnent à plein régime, ce qui devrait garantir une situation plus favorable pour les Français à l’approche de l’hiver 2023 par rapport à l’année précédente.