La majorité présidentielle est en proie à des dissensions internes, principalement avec Les Républicains (LR), concernant la future loi sur l’immigration, en particulier l’article 3. Cet article propose de régulariser les travailleurs sans-papiers exerçant dans les secteurs en demande de main-d’œuvre. Cependant, cette proposition est loin de faire l’unanimité au sein de LR.
Nouvelle tension : Les accusations d’espionnage
Dans un contexte déjà tendu, Olivier Marleix, le chef de file des députés LR, a soulevé une nouvelle question épineuse. Il accuse le ministre de l’Intérieur de collecter des données sur les élus de droite qui réclament la régularisation des travailleurs sans-papiers auprès des préfets de leur circonscription. Pour lui, ceci constituerait une atteinte à la vie privée des élus. En réponse à ces accusations, il a décidé de saisir la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).
Appel à la cohérence et réponse d’Olivier Marleix
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a répondu aux accusations en appelant Les Républicains à la cohérence. Il a également révélé que certains membres de LR avaient eux-mêmes demandé des régularisations. Ces déclarations ont suscité la colère d’Olivier Marleix. Ce dernier, tout en reconnaissant avoir lui-même demandé la régularisation de médecins étrangers travaillant dans sa circonscription, qualifie ces méthodes de « voyou ». Il rappelle que la collecte de données personnelles de députés est illégale, conformément à l’article 226-18 du Code pénal.