La France fait face à une nouvelle vague de pénuries de médicaments, notamment les antibiotiques, mettant en danger la santé des patients.
Situation alarmante : 4 000 médicaments en rupture de stock ou en risque
Les signes précurseurs d’une pénurie de médicaments, en particulier d’antibiotiques, avaient déjà émergé en septembre en France. À l’heure actuelle, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Franceinfo) a révélé que près de 4 000 références de médicaments sont soit déjà en rupture de stock, soit « en risque de rupture ». Cette situation oblige les médecins à adapter leur pratique pour garantir la sécurité de leurs patients.
Des ruptures de stock inquiétantes
Selon le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine, Pierre-Olivier Variot, certaines ruptures de stock ne sont que temporaires, durant de un à deux mois. Cependant, d’autres sont plus durables, créant une situation préoccupante. Cela survient alors que la saison hivernale est généralement associée à une augmentation de la demande de médicaments contre la fièvre et les antibiotiques.
La demande ne correspond pas à la production
Ces pénuries récurrentes de médicaments découlent d’une production insuffisante par rapport à la demande. Pierre-Olivier Variot souligne la nécessité d’une plus grande transparence dans la chaîne de production et de distribution des médicaments. La demande croissante de molécules utilisées dans des traitements tels que ceux pour la perte de poids à base d’Ozempic peut conduire à des pénuries de médicaments essentiels tels que l’amoxicilline, la cortisone, des antalgiques, des médicaments anticancéreux et des antidiabétiques.
Inquiétudes des professionnels de la santé
Les médecins expriment leur inquiétude face à l’incertitude de la situation. Ils soulignent que bien qu’il n’y ait pas de nécessité de constituer des stocks, les conséquences pour les patients peuvent être inconfortables. Les patients peuvent ressentir des effets secondaires inattendus ou des changements dans leurs sensations habituelles. Cependant, il est essentiel de ne pas céder à la panique, car les risques ne sont pas vitaux pour l’instant.