Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti est confronté à un procès pour « prise illégale d’intérêt », soulevant des questions sur son maintien en fonction.
Onze jours d’absence pour Éric Dupond-Moretti
Du 6 au 17 novembre, Éric Dupond-Moretti comparaîtra devant la Cour de justice de la République (CJR) pour répondre à des accusations de « prise illégale d’intérêt ». Une absence prolongée qui soulève des interrogations quant à son maintien en tant que ministre de la Justice pendant le procès.
La solution de l’intérim
Selon des informations du Point, Élisabeth Borne, Première ministre, devrait opter pour un décret d’intérim pour Éric Dupond-Moretti. Cela permettrait à Élisabeth Borne d’assumer les responsabilités du ministre de la Justice pendant le procès. Cette décision vise à éviter les critiques concernant l’absence d’un ministre régalien pendant onze jours.
Les accusations contre Éric Dupond-Moretti
Éric Dupond-Moretti est accusé par la CJR d’avoir tenté, en tant que ministre, de régler des différends avec des magistrats qu’il avait affrontés en tant qu’avocat dans des affaires judiciaires. Il risque cinq ans de prison, 500 000 euros d’amende, et une peine d’inéligibilité. Une condamnation entraînerait son départ du gouvernement, selon les déclarations préalables d’Élisabeth Borne.
On peut se demander qui règle ses comptes avec qui.
Avec Macron, la France est devenue une république « bananière » dans laquelle la corruption est le sport pratiqué par les ministres et collaborateurs de ce « président »