Le Sénat français s’oppose à l’écriture inclusive
La commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat français a adopté une proposition de loi visant à proscrire l’écriture inclusive, malgré l’opposition d’une partie des élus de gauche, dont les écologistes. Cette démarche entend interdire l’usage de l’écriture inclusive dans divers documents, y compris administratifs.
L’écriture inclusive déjà encadrée par des circulaires
L’écriture inclusive a déjà fait l’objet d’encadrement par le gouvernement, notamment avec des circulaires destinées aux services de l’État. L’usage de l’écriture inclusive est encouragé dans certains contextes, mais déconseillé pour des raisons de clarté et d’intelligibilité.
Nouvelle étape : une proposition de loi
La proposition de loi déposée par la sénatrice Pascale Gruny entend élargir les limitations imposées à l’écriture inclusive en l’inscrivant dans la loi. Elle vise non seulement les documents administratifs mais aussi certains domaines privés, comme les documents commerciaux et les contrats de travail.
Durcissement du texte par les sénateurs
Durant l’examen de la proposition de loi, les sénateurs ont adopté des amendements qui ont renforcé les restrictions. Les pronoms personnels neutres, tels que « iel », « al » ou « ul », ont été inclus dans les pratiques interdites. Une autre disposition du texte rendrait nul tout acte juridique utilisant l’écriture inclusive.
L’écriture inclusive, un sujet controversé
L’écriture inclusive ne suit pas de règles grammaticales strictes et se traduit souvent par une fragmentation des mots. Les sénateurs opposés à cette pratique la voient comme un marqueur politique et idéologique qui nuit à la lisibilité de la langue française.
L’adoption définitive de la loi sur l’interdiction de l’écriture inclusive en France doit encore passer par l’Assemblée nationale.